La crise financière.

Harry Morskate | 9 september 2011
La crise bancaire avec celle de la dette n'a pas surpris beaucoup d’économistes. Le manque de transparence, les prises de risques élevés dues aux intérêts particuliers égoïstes et au manque de contrôle ont été les ingrédients qui allaient mener a cette crise. Il est étonnant de voir que les banques, après avoir reçu des milliards d'aide de l’État, se sont vite remis a faire des bénéfices, a distribuer des bonus et a rejeter toute supervision. L’État, c'est a dire le contribuable, devant faire face a une grosse dette.
 
Notre communauté est aussi dans une situation de crise financière et de dette, avec souvent les mêmes causes. Depuis le commencement de la crise internationale de la dette, les gouvernements ont essaye de faire des économies. Ils savent bien que les dépenses et les emprunts excessifs sont les vraies causes du problème.
 
Mais cette connaissance et cette perception manquent dans notre conseil municipal en général. Si on se base sur les chiffres de 2007, la dette de notre communauté a augmente de 83%, de €125 000 a €229 000.
 
Il est remarquable que la dette augmente, alors que la communauté a un budget 'équilibre' et des résultats opératoires positifs.  Tous les autres gouvernements (locaux ou nationaux), doivent faire face a un déficit et chaque administration essaie de réduire ses dépenses pour faire des économies, et, par conséquent, pour réduire la masse de dette.
 
Comme dans les banques, il y a dans notre communauté un manque de transparence affligeant, un conflit d’intérêts et un manque de contrôle total.
Pire, on ne prête aucune attention aux grandes lignes directrices de la finance et de l’économie et la dette par habitant est maintenant de presque 300% plus élevée que dans les communes comparables; elle est aussi importante que l'ensemble du revenu annuel de notre commune. Situation qui rappelle vraiment celle de la Grèce.

Sans raison valable, notre maire utilise l'argument du manque de fonds pour ne pas accomplir les obligations normales d'une mairie et entreprendre les investissements d’infrastructures nécessaires. Mais pour d'obscures raisons, même sans avoir consulte le conseil au préalable, il propose de nouveaux projets coûteux. Exemples: l’entrée de Valquières et la 'rénovation' du vieux château (estimation du coût: au moins € 450 000). Il y a même eu des plans pour une nouvelle mairie: un investissement estime a un minimum de € 250 000.

Ces nouveaux projets sont inities d'une façon presque mystérieuse par notre maire et, habituellement, sans l'approbation préalable du Conseil. Pour finir (dans un secret tel qu'il est pratique dans les pays non-démocratique comme la Koree du Nord) ces plans qui défient la raison sont adoptes presque a l’unanimité. La dette qui en résulte et la dépense doivent alors être essuyées par les habitants. D’où le taux de croissance élevé des impôts et les dettes.

Ces pauvres grecs sont trompes par leurs hommes politiques élus et doivent maintenant en porter les conséquences et le fardeau. Le même destin attend nos concitoyens. Il est temps que le Conseil prenne ses responsabilités et ne soutienne plus le maire dans son comportement irresponsable. Le Conseil devra servir les intérêts de tous les résidents et ne devrait pas contribuer aux intérêts de notre maire qui pourraient s’avérer coûteux, délirants, et peut-être prives.
     
La commune de DIO ET VALQUIÈRES, située dans le département de l'HERAULT, au pied des Cévennes, réunie trois hameaux DIO, VALQUIÈRES et VERNAZOUBRES, d'une importance quasi égale, et abrite 139 habitants sur une superficie de 1.877 hectares. La Gazette de Dio et Valquières est une initiative de citoyens concernés qui surveillent de façon critique la politique municipale.

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