L'avenir du château.

Harry Morskate |  10 décembre 2010
Monsieur Fleutiaux, propriétaire du château, a tenu, durant la séance du conseil municipal du vendredi 3 décembre, une présentation passionnée. Son idée était d'établir, conjointement avec la municipalité, un plan d'action qui aurait pour but d'établir un certain nombre d'activités autour du château et de son hameau. La municipalité voudrait, entre autres, s'investir dans une 'Maison de formation' et un 'Café de Pays'. Elle voudrait aussi acquérir du terrain. Monsieur Fleutiaux donnerait accès a une partie de sa propriété privée, mais sous réservation qu'elle reste sous son contrôle.

Malheureusement, l'objectif et le réel concept n'étaient pas clairs. Les propositions manquaient également d'un plan financier concret. Mais est-ce que la proposition d'établir un plan d'affaires conjointement avec la municipalité offre la perspective d'une bonne coopération, de la préservation du château et, d'une façon plus importante, d'une opération saine et prospéré?

Dans le Midi Libre du 21 avril 2010, nous lisons: « Les conseillers municipaux de retour du Sénat avec leur prix. Ce sont des élus municipaux satisfaits de leur travail et enthousiastes, c'est a dire plus motives que jamais, qui sont revenus au 'village' après leur escapade parisienne et les honneurs reçus avec le titre de lauréat du 21e concours des municipalités pour les travaux actuellement en cours au château-hameau de Dio... »

Mais de l'enthousiasme ou motivation, aucune en vue. Au contraire, il manquait une attitude positive minimum, toute première condition préalable a une bonne coopération. Certains ont même été témoins du manque de respect total envers l'enthousiaste propriétaire du château.

Cette attitude du Conseil constitue un contraste frappant vis a vis du fait que le prix ait ete accepte par la municipalité. A Paris, tout le Conseil s'est tenu sur le devant de la scène. Ceci, tandis que les quatre invites spéciaux: M. Fleutiaux, - propriétaire cu château et coordinateur du projet, M. Castan, - Directeur de la Communauté des Communes, M. Viala, - délégué régional de la 'Fondation du patrimoine' et Pailles, - Conseiller général, n'étaient pas présents. Ils n'étaient pas d'accord avec ce gaspillage de frais et d'argent du contribuable. Et donc, pour cette raison parmi d'autres, ils ne se sont pas rendus a Paris.
Ceci nous amené a la question importante de savoir si notre communauté serait un bon partenaire pour M. Fleutiaux, et si elle devrait participer a ses initiatives ou simplement les faciliter.

On sait que peu d'habitants de la commune soutiennent la possibilité d'allouer encore plus d'argent – provenant de leurs poches – au château. La municipalité n'est pas bien gérée et a des problèmes financiers. Elle manque d'une politique, son organisation est déficiente et la communauté n'a même pas l'infrastructure de base requise par la loi.

Ceci représente suffisamment d'arguments pour ne pas coopérer, a l'avenir, avec la municipalité en tant qu'entrepreneur. Une telle entreprise ne réussirait certainement pas, et, par conséquent, personne n'en profiterait financièrement. Le chômage dans notre département, l'Herault, est, constamment et étonnement, élevé: 13,1% en 2010 pour l'ensemble du territoire, 9,7% en régions rurales. Ceci place l'Herault au second rang des départements touches par le chômage, dans toute la France. Le département manque d'emploi.

La clé pour trouver une solution au chômage consiste a comprendre que les consommateurs sont les véritables employeurs. Dans une région ou le chômage est élevé, les revenus sont généralement plus bas. C'est certainement le cas dans l'Herault. Il est donc presque impossible qu'une saine opération 'château' réussisse, si celle-ci est basée uniquement sur des activités locales. Tout simplement parce que notre région manque d'argent!

On en vient a constater qu'il pourrait y avoir une meilleure solution si nous regardons ailleurs et importons 'les emplois'. Précisément ici, le château avec le village offre une bonne opportunité. Il y a d'excellentes connections aériennes et ferroviaires vers des regions et pays européens plus prospères. Et l'Herault, ainsi que notre communauté, ont beaucoup a offrir aux visiteurs!

Par exemple, on pourrait développer l'idée que le château et le village soient un centre de conférences et de rencontres. Les visiteurs créeraient alors des emplois sous forme de services. Ceci offrirait certainement plus de chance d' établir une opération saine financièrement, et surtout, de contribuer a l'emploi dans notre communauté.
     
La commune de DIO ET VALQUIÈRES, située dans le département de l'HERAULT, au pied des Cévennes, réunie trois hameaux DIO, VALQUIÈRES et VERNAZOUBRES, d'une importance quasi égale, et abrite 139 habitants sur une superficie de 1.877 hectares. La Gazette de Dio et Valquières est une initiative de citoyens concernés qui surveillent de çon critique la politique municipale.

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